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Mlle Caroline Rivière, J.A. Dominique Ingres

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Portrait de Mlle Caroline Rivière, 1805, Jean-Auguste Dominique Ingres, musée du Louvre, Paris.

Philibert Rivière, un conseiller d’état, commanda à Ingres les portraits de sa famille, en 1804-05. L’artiste a ainsi réalisé trois tableaux représentant respectivement le père, la mère et Caroline, leur fille. Ingres avait à l’époque 25 ans. Il s’agit donc d’une œuvre de jeunesse (elle porte le n° 24 au catalogue raisonné de Wildenstein), avant son départ pour Rome en 1806. Les trois toiles furent exposées au Salon de 1806, et notre tableau du jour ne recueillit que des appréciations négatives. Il était soi-disant « gothique », et le critique Lapauze parlait pour Caroline « d’une figure au type de brebis ». Last but not least, certains jugeaient la tête disproportionnée et le portrait y gagna le surnom de « bilboquet ». Ingres fut très sensible à ces critiques, et bien qu’il perdit ces portraits de vue, il en parla souvent, avec nostalgie. C’est un des rares portraits du peintre qui mixe intérieur et extérieur, comme un hommage à la Renaissance italienne.

Trois ans après la mort de l’artiste en 1867, les tableaux réapparurent quand madame Robillard, une descendante des Rivière, les légua au musée du Luxembourg d’où ils passèrent en 1874 au musée du Louvre.

Ce portrait a depuis une trentaine d’années beaucoup de succès auprès des visiteurs. Caroline Rivière de l’Isle était née en 1793 et mourut quelque temps après en 1807 (sa tombe se trouve au cimetière du Père-Lachaise). Ses longs gants jaunes trop grands, son boa en duvet de cygne, le rendent délicieusement suranné. Ainsi, Lady Gaga a posé en 2013 pour l’artiste Robert Wilson, recréant le portrait de Caroline Rivière en vidéo (ici)

13/10/2015

Dim 100 x 70 cm
Photo Courtesy The Athenaeum, rocsdad