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Symphonie en blanc, N° 1, James Abbott Mc Neil Whistler

Symphonie en blanc, N° 1, Whistler

Symphonie en blanc, N° 1 : la fille en blanc,1862, James Abbott McNeill Whistler, National Gallery of Art, Washington (DC)

Les titres des tableaux de James Abbot McNeill Whistler (1834-1903) font le plus souvent référence à une forme musicale (Symphonie, Nocturne, Variations, etc.) et à une ou plus souvent deux couleurs. Le chemin vers l’abstraction était en route.

Né américain, ayant grandi à Saint-Pétersbourg, vivant à Londres et souvent à Paris, Whistler est le prototype du dandy argenté, qui n’a pas besoin de vivre de sa peinture. Il a servi de modèle à Marcel Proust pour le peintre Elstir dans À la recherche du temps perdu. Pour Whistler, l’art était d’abord harmonie de couleurs et non représentation du monde réel. Ses titres font référence aux accords musicaux, il refusait tout dessein moral dans ses tableaux. Pourtant, parce qu’il était un excellent dessinateur, il n’a pas su se libérer complètement de l’emprise du dessin pour laisser le pouvoir à la couleur. Whistler a réalisé trois « Symphonie en blanc » avec son modèle préféré, qui était aussi sa compagne, Joanna Hiffernan.

Nous sommes au cours de l’hiver 1861-1862. Une palette aussi claire n’existait pas encore. Les critiques ont commenté ce tableau comme une allégorie de l’innocence et la perte de celle-ci (la fleur de lys tombante, tenue par Joanna dans sa main gauche, et les autres fleurs en désordre sur la peau d’ours et le tapis). Le tableau, présenté à Paris en 1863, a été refusé au Salon officiel, mais exposé au Salon des Refusés, celui-là même où Manet a créé le scandale avec son Déjeuner sur l’herbe. Le titre initial était La Fille en blanc, présentée par l’artiste comme « une fille en blanc devant un rideau blanc » puis Whistler a intellectualisé sa peinture et inventé le titre définitif, qui sera suivi de deux autres « Symphonie en blanc ». Ce titre doit certainement aussi à l’influence d’un poème de Théophile Gautier de 1852  Symphonie en blanc majeur, que vous pouvez retrouver ICI.

Jo posera aussi l’année suivante pour Courbet lors de leur séjour à Trouville. Alors que Whistler est parti au Chili en 1866, Jo, à court d’argent a posé ensuite à Paris pour Courbet entre-autres pour Le Sommeil, les quatre versions de Jo, la belle irlandaise et vraisemblablement aussi pour L’Origine du monde.

Averti des rumeurs de scandale, Whistler à son retour va rompre avec elle.

23/11/2015

Dim 215 x 108 cm
Photo Courtesy National Gallery of Art, Washington (DC)